A quelques jours des élections européennes, était-ce le meilleur moment pour jouer la Moselle au bonneteau ?
La manière fut si imprudente que même Feu le chanoine Collin s'en émut. Lui qui, depuis 1921, dormait au Paradis des Justes, s'est offert en mai 2019 une frayeur des années trente.
Ne me demandez pas d’où je tiens l’info.
En nous excusant de ressucciter son image, rassurons donc cet homme d'église dont le patriotisme chatouilleux, vaporisé dès 1919 dans ses articles du "Lorrain", sert encore à Metz de référence au dernier carré barrèsien : Qu'il dorme sur ses deux oreilles. Quelle que soit demain la couleur du gobelet, une Moselle en boule en sortira toujours verte.
Mais quelle idée saugrenue de tripoter en trois dimensions les bornages d’un pays frontière déjà suffisamment compliqué avec deux ? et tout cela par jeu ?
Vous ne vous rendez pas compte ? Nous avons l’air fin, à présent, avec notre "Moselle humiliée"… Pourquoi pas "Moselle enfumée", du temps que vous y étiez !
C’est un souriant maire de Nancy qui avait tiré le premier, en suggérant aux Mosellans d’aller se faire voir ailleurs. La France pourrait profiter de l’aubaine pour les remplacer par des Champenois de la Haute-Marne, vrais-faux Lorrains sans doute, mais allergiques à l’eau Platt.
D’où ce fameux déjeuner-débat sur l’avenir du Grand-Est. Il se tenait au "Club du lundi", le genre de causette qui ne mange pas de pain mais tartine le futur. à la petite semaine.
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